J'ai déjeuné avec Anne au Perron. Elle m'a demandé des nouvelles. Bah, tout va bien. Sauf les sous. Enième constat de ces moments un peu inquiétants. Tout ce que je fais ne rapporte pas grand chose et le contrat d'Amélie aux éditions de L'Olivier s'arrête fin avril. Elle n'en dit rien, mais je sais que cela la désole. Elle se sent vraiment bien dans cette maison, où son travail est reconnu et apprécié. Mais, la crise... Les plans sociaux. Il n'y a pas moyen d'embaucher, paraît-il. Fragiles. Nous nous marions dans à peine deux mois et c'est compliqué de faire des projets. Je vais arrêter de geindre, ai-je dit à Anne. Il fallait parler d'autre chose et c'est ce que nous avons fait. Les publications de Léo Scheer, le Salon qui ouvre jeudi soir... Ca va aller. Ca va aller. Nous avons rejoint Aline et Sabine, deux tables plus loin, pour le café. J'ai fait un bout de conduite à Sabine qui rentrait au Cherche Midi. Passé chez Buchet. Attendu en vain le président du cercle Anna de Noailles avec qui je devais parler de la préface des Innocentes. Drôle de journée. J'ai retrouvé Amélie au Sauvignon. Nadine et Frédérique nous ont invités à leur table. C'était bien de sentir entourés.