J’ai relu mon portrait de Jean-Claude Carrière. Trois lignes à changer. Je l’ai envoyé au Pèlerin. Claudine m’avait fait parvenir les épreuves de son Dictionnaire amoureux du Mexique au début du mois. J’ai tout de suite aimé ce vagabondage sensible, ces évocations, ces commentaires… Le Mexique, voilà déjà bientôt deux ans que nous y sommes allés pour garder Camille, Victoria et Valentine. Nous n’avions pas fait d’autre tourisme que le marché le matin à Ixtapan et un peu de balade dans Mexico à la fin du séjour. C’était tant mieux d’ailleurs. Pour moi, ce pays restera celui de ces trois petites filles. Quand y retournerons-nous ? J’ai déjeuné avec Jean-Pierre au Bistrot de Paris. Le CNL, ma collection, son dernier manuscrit en quête d’éditeur. Nous avons bu le même gamay de Touraine que celui qui avait tant séduit Steven lors d’un de ses derniers passages à Paris, qu’à la fin d'un repas ici, il avait voulu en acheter je ne sais combien de bouteilles à ramener en Australie. En sortant je suis passé chez Deyrolles. Les insectes capturés l’été dernier et que je n’ai toujours pas étalés commencent à se dessécher. Je cherchais un produit pour leur rendre un peu de souplesse. Du coton et de l’eau, tout simplement, m’a dit le vendeur. Je ne vais quand même pas vous en vendre. Coups de fil chez Buchet. J’ai peut-être (enfin) trouvé un préfacier pour mon volume de Gustave Lerouge. Reste à choisir définitivement le titre à publier. J’hésite encore…