J’ai arrangé un peu le désordre des haies. Ramassé les dernières feuilles mortes. Rempli les mangeoires des oiseaux. Aux Fontenelles, le potager est envahi d’une friche rase d’hiver. Reste quelques chicorées rouges, de la mâche, des poireaux. Le maçon est passé en fin d’après-midi. Il doit couler une dalle de béton avant que nous commencions les travaux d’aménagement d’une nouvelle chambre. Pas avant mars, et encore… J’ai peur que cela dure à nouveau une éternité. Nous attendons des devis qui n’arrivent pas. Mes coups de téléphone au menuisier, au ferronnier, restent sans effet. Il va falloir mettre en place un vrai plan de bataille si nous voulons que tout soit fini au printemps. J’ai fait un peu de cuisine. Ouvert des coques au beurre pour en jeter une poignée, décortiquées, dans le soupe au potiron. Mis la table. Le train d’Amélie, le dernier, est arrivé très en retard. Moi, j'étais parti très en avance. Je n’en pouvais plus d’attendre.