La pluie est revenue. Un vrai temps de Toussaint. Nous avons tenté une petite balade qui s’est résolue par un tour du bourg. Vite rentrer. Nous avons passé l’après-midi au chaud. Amélie a lu ses épreuves. J’ai sorti des cartons les vieilles photographies. Je les ai installées dans des cadres au murs de l’entrée. Les premiers portraits datent de la fin du XIXe. Il y a là ceux dont je connais juste les noms. La tante Blanche, l’oncle Emile et la tante Alphonsine, leur fille Fernande… Il y a aussi ceux dont je ne sais rien du tout. Comme la sœur de mon grand-père François, taille serrée et robe à panier, accoudée, la pose rêveuse à une drôle de balustrade. Comme cet aïeul aussi. L’arrière-grand-père de Papa. Je n’ai pas la passion généalogique. J’aime juste qu’ils soient là. En décembre, nous rapporterons de chez les parents d’Amélie à Grasse d’autres clichés anciens. Afin de mêler nos histoires de famille. Fabien est venu dîner. J’avais acheté un gros bar de ligne.