Et de trois... Nous devions nous retrouver vers 9h00. J’ai annulé, à nouveau, mon rendez-vous avec Béatrice. Il fallait que j’aille chercher Marie chez elle en taxi pour l’accompagner à son travail. Elle ne sait plus poser le pied par terre, mais elle tenait à s’y rendre quand même. Je la comprends. Cela fait juste un mois qu’elle a commencé. Elle ne veut pas qu’on imagine qu’elle tire au flanc. J’ai repoussé aussi mon déjeuner avec Marie-Françoise. A 14h00, Marie devait aussi se rendre à la médecine du travail près de la porte Maillot. Nouvel aller-retour en taxi. Ca n’a pas loupé : le fonctionnaire l’a déclaré inapte. Elle a passé le reste de sa journée à se traîner en béquilles de centre de consultation en centre de radiologie. Elle était toute énervée de douleur et d’angoisse. Le dernier praticien qu’elle a vu l’a arrêtée jusqu’à lundi prochain. C’était la seule chose à faire… Je suis passé en coup de vent rue de l’Odéon voir l’ancienne secrétaire générale de l’association des amis de Pierre Loti. Et j’ai posé mon tout dernier lapin. Je devais voir Joëlle dans l’après-midi. Vraiment pas possible d’être à l’heure. Je l’avais appelée après la parution en poche de L'Appel des sirènes qu’elle avait publié en 1999. Je me souviens bien de ce conte simple et sensible. Nous trouverons bien une autre occasion. J’ai été chercher Amélie rue Jacob. Les courses en vitesse. Nous profitions ce soir de l’appartement laissé par Dominique et Frédéric pour y faire un dîner. Il y avait Pascale, Marianne, Martin et Catherine. Littérature, spaghettis vongole, coteaux d’aix-en-provence et raisin d’Italie. La conversation a traîné agréablement. Nous n'avons pas dormi rue Saint-Charles. Nous bien sommes loin d’avoir déménagé là-bas nos affaires.