Pourquoi tu ne lui envoie pas un mail ?, m'a dit Amélie. Elle avait raison, c'était la bonne solution et je n'y avais même pas pensé. Marie m'a répondu. Elle va bien. Je suis rassuré. Il a fait un temps radieux toute la journée. En revenant des courses, je suis passé voir la mer. Personne sur la plage. J'ai marché un peu et je suis rentré me mettre à mes papiers. Le Pèlerin, Le Monde, une interview pour le site d'Hachette. Je n'ai pas fait le quart de ce que j'espérais. Pascale m'a appelé. Elle a fini le livre qu'elle était en train d'écrire. C'est une magnifique nouvelle. Ca m'a surtout touché qu'elle me l'annonce ainsi. J'en ai été tout doucement retourné. J'espère qu'elle me le fera lire bientôt.

Georgette regardait Questions pour un champion à la télévision quand je suis passé la voir. Ca l'a contrarié un peu de devoir éteindre le poste. J'ai oublié de te parler de quelque chose hier, m'a-t-elle dit. Elle a fouillé dans ses tiroirs et sorti un petit papier. Depuis que ma tante Agnès est morte l'été 2007, il faut quelqu'un qui prenne en charge la sépulture de mes grands parents au cimetière de Roubaix. Une concession de pauvres à renouveler tous les quinze ans. La prochaine échéance est pour bientôt. Dans mon 16 rue d'Avelghem, j'avais écrit : Tant que je serai vivant personne ne touchera à leur tombe. Oui, je vais m'en charger.