J'ai enfin terminé l'édition du Marguerite Audoux. Remis le fichier à Géraldine pour la fabrication. Rédigé les argumentaires de vente pour Paul. Le volume devrait sortir en février. J'ai pris rendez-vous avec Vera à la rentrée pour parler de l'avenir de « Domaine public ». Mon idée de départ de ne publier que des auteurs qui viennent juste d'entrer dans le domaine, m'apparaît aujourd'hui comme une légitimité assez abstraite. Je l'ai compris vraiment avec ce livre où tout s'est bloqué. Pas moyen d'intercaler une autre parution. Certes, le résultat sera beau, mais quel laborieux parcours... il y a eu toute une suite d'incidents et la chronologie m'a pris un temps fou. La vie de Marguerite Audoux se déroule elle-même comme un roman début de siècle. Aussi, il ne faut pas en rater la progression dans la remise en perspective des rencontres, des séjours. Pendant ces mois de travail, j'ai été troublé, davantage que je le suis (souvent) dans ce genre d'exercice par des coïncidences de lieux qui me font connivences. Sa villégiature à Saint-Pair-sur-Mer, mais aussi l'Esterel, le XIVe et sa dernière adresse, 71 rue de la Convention... Nous y sommes passés en rentrant de dîner chez Dominique et Frédéric, rue Saint-Charles. Jeu de l'oie littéraire. je reprends mon propre manuscrit demain.