J’ai eu l’impression à la gare d’accompagner Marie pour un important départ. Un peu comme lorsque le train à Saint-Lazare l’avait emmenée pour Cherbourg et ses années des Beaux-Arts. J’avais photographié les lumières rouges du dernier wagon qui s’éloignait du quai. Comme une preuve tangible de ce moment. Où est ce cliché maintenant ? Là, pas d’appareil. On s’est fait un long au revoir de la main.

Je viens de terminer la mise en forme d’une interview pour le journal d’Hermès, il faut maintenant que je mette de l’ordre dans la maison. Nettoyer, ranger. Je la laisse pour deux semaines à Valérie et ses deux petits garçons. C’est important qu’elle soit habitée et qu’y résonnent toujours des cris d’enfants.