Le premier train. Les courses. J'étais à Carolles vers midi. Jean-Claude est venu me rejoindre comme prévu à 13h. J'attendais en effet le passage du transporteur qui amenait les portes de serre depuis Grasse. Elles forment un double battant en fer, début XXe, encadrant deux tiers de verre épais. Elles rouillaient dans un coin chez François, l'oncle d'Amélie, qui nous les a gentiment données. Le chauffeur du camion ne voulait pas s'engager dans le chemin. Avec son transpalette, nous avons tiré, poussé la longue caisse, en cahotant dans les cailloux jusqu'à la maison. Ca devait bien faire dans les deux cents kilos. Sacrée caisse. Emmanuel à dû passer beaucoup de temps à la construire mais le résultat est là : serrés dans ce gros puzzle de bois, les vantaux sont arrivés intacts.