J’ai lu ce soir Les quarante colonnes du souvenir d’Annemarie Schwarzenbach. C’est Nathalie qui le présente pour le Jeux d’épreuves que nous enregistrons demain après-midi. Je suis sorti de cette lecture ému à en trembler. Je n’imaginais plus qu’un texte puisse encore à ce point me bouleverser. Je connaissais un peu de sa biographie mais je n’avais jamais ouvert un de ses livres. Récit de voyage en Orient intérieur. Chaque mot sourd et fibre. J’ai encore le frisson de cette mélancolie douce accrochée aux paysages. Comme un vent où le tiède s’écharde de glacé.