C’est la fête de sainte Thérèse de Lisieux, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus. Et justement hier, en essayant de mettre un peu d’ordre dans les rayonnages de mon bureau, je suis tombé sur Histoire d’une âme. Passé un moment à lire au milieu du foutoir des piles de livres. Dans le premier chapitre, elle raconte un rêve qu’elle a fait fillette, où seule au jardin, elle aperçoit deux diables qui font mine de se jeter sur elle mais qui vite s’enfuient, comme terrorisés. Elle écrit : Sans doute, ce rêve n’a rien d’extraordinaire ; je crois, cependant, que le bon Dieu s’en est servi, afin de me prouver qu’une âme en état de grâce n’a rien à craindre des démons qui sont des lâches, capables de fuir devant le regard d’un enfant. Ce passage m’a étrangement remué. Mes pensées bourdonnaient en essaim désordonné. Je crois que j’ai perdu confiance. Je reste toujours inexplicablement entravé.