Amélie a embarqué la chienne pour une longue balade. Elle avait besoin de grand air. De respirer. De souffler surtout. Elle ne ménage ni son temps, ni sa peine pour lancement du Bruit du monde et les premiers auteurs. Elle s’est imposée l’obligation de réussir et elle s’accroche. Je n’ai aucun doute quant au résultat, mais je ne voudrais pas qu’elle se blesse. Qu’on la blesse. Je suis resté tailler les rosiers. C’est l’époque. Je les ai rabattus d’un bon tiers. Chaque année, je me dis qu’il faudrait faire davantage, mais, chaque année, je n’ose pas. C’est le printemps au jardin. Les tulipes Angélique sont en feuilles. Il y a des jonquilles partout. J’ai laissé les ficaires envahir les plates-bandes. Ca vient. Ca vient.