Voilà, je n’ai plus un sou de côté. Je viens de liquider ce qu’il restait (quelques milliers d’euros) de mon assurance vie. C’est peu dire que je vois le bout du rouleau. Avec cette somme, je dois tenir jusqu’à ce qu’on me verse ma retraite. Il fallait que je la demande, je n’avais plus le choix. Impossible de vivre avec pour seuls revenus mes pauvres piges au Monde. Mais je ne sais pas quand elle me sera attribuée, ni quel en sera le montant. Pour l’instant, les cotisations de mes plus ou moins quinze années de fonction publique se sont administrativement évanouies. Et cela a l’air très compliqué de les récupérer. La semaine prochaine, j’ai des rendez-vous pour mon livre et aussi la visite de contrôle post-opératoire. Du coup, j’ai appelé Séverine afin de prolonger la garde de La Harpe. Aucun problème ! Je ne suis pas faché de rester un peu plus. Cela faisait longtemps qu’Amélie et moi n’avions pas été ensemble aussi longtemps à Paris.