J’ai adressé à Raphaëlle ma chronique sur François, roman. J’espère qu’elle lui conviendra. Moi, je ne sais pas trop quoi en penser. D’ailleurs en ce moment, j’ai du mal à savoir, et à penser aussi. Ce doit être d’avoir fini le livre. Je suis vidé de ces années d’incertitude. J’ai repensé à la phrase de Borges citée par Alberto Manguel : On lit ce qu'on aime, tandis qu'on n'écrit pas ce qu'on aimerait écrire, mais ce qu'on est capable d'écrire. Ce que j’ai fait, fidèlement, et au mieux. Amélie m’a poussé à prendre rendez-vous avec Manuel Carcassonne. Nous aurions dû nous voir mi-février lorsqu’il avait reçu les trois-quarts du manuscrit, mais il avait eu un empêchement de dernière minute. J’ai appelé. Ce sera jeudi après-midi.