J’ai jeté mon travail de deux semaines. Ce n’était que quelques pages que j’aurais mieux fait de ne pas écrire. Je suis découragé. Atteint à nouveau par la torpeur et le dégoût. Le démon de l’acédie a repris mon âme. Mes nuits s’épuisent en mauvais rêves. Je me réveille. Je peine à me rendormir, tenu par la crainte de glisser dans un nouveau cauchemar. Et les journées traînent.