J’ai passé un moment au téléphone avec Eric-Emmanuel Schmitt. Une courte interview très formelle pour le dossier de presse du Festival du livre de Nice dont il est cette année le président. Les réponses ont été sans surprise. Mais honnêtement, je ne vois pas ce qu’il aurait pu raconter de surprenant. Oui, bien sûr il adore la ville, il aime s’y promener, flâner sur les marchés. Et pour le reste, il a dit quelques mots sur son dernier livre et répété les mêmes anecdotes qu’il distille à longueur de reportages. Je n’ai plus qu’a mettre en forme tout cela. Le rendre simplement lisible. C’est l’anniversaire de Virginie aujourd’hui. Elle a quarante-cinq ans. Je lui ai envoyé un message par le téléphone, avec la photo d’une tulipe frangée rose pâle. Je lui aurais bien écrit, mais envoyer une lettre au Mexique est presque aussi hasardeux que de jeter une bouteille à la mer. Et j’ai trop de courrier perdu au milieu de l’Atlantique. Mais la semaine dernière, j’ai quand même tenté à nouveau l’aventure pour répondre à une petite carte (postée en France par une bonne âme) que j’avais reçue d’Apolline. La première qu’elle m’ait écrit maintenant qu’elle a appris. En recommandé s’il vous plaît, ai-je demandé à la postière. Je croise les doigts. Promenade sur la falaise avec le chienne. Comme nous rentrions par la Doublière, Brigitte et Yann qui étaient dans leur jardin m’ont fait signe. Je suis resté dîner chez eux.