A chaque nuit de pluie (et Dieu sait s’il y en a) j’entends déborder les gouttières. Presque toutes les descentes sont bouchées par les feuilles et les aiguilles de sapin. J’ai profité d’une très relative éclaircie pour m’attaquer au problème. Juché sur mon échelle, aux quatre coins de la maison, j’ai nettoyé, enlevé des seaux de boue végétale. Passé le jet dans les conduits. L’eau ne s’écoulait pas pour autant. Je me suis décidé finalement à aller acheter un ustensile spécial pour le Kärsher et je suis revenu sûr que rien ne résisterait à ce nouvel équipement. Peine perdue. Je vais devoir appeler le couvreur. J’ai décidemment l’art de saborder les journées. Au moins, tu as pris l’air, m’a dit Amélie.