Retrouvé dans mon vieux carnet de citations ces mots de Vita Sackville-West (elle est née un 9 mars. A l’époque, j’étais très ordonné) de son curieux journal de voyage, Twelve days, où elle rejoint vers 1925 son diplomate de mari en poste à Téhéran : It is necessary to write, if the days are not to slip emptily by. How else, indeed, to clap the net over the butterfly of the moment ? For the moment passes, it is forgotten ; the mood is gone ; life itself is gone. That is where the writer scores over his fellows : he catches the changes of his mind on the hop. Bien sûr, c’est cela. Mais j’ai regardé mes pauvres feuillets de Pénélope, mon écriture en remords. Tous ces moments qui, pour le coup, mélassent. Gluent. J’ai essayé de retrouver le livre dans la bibliothèque. Il a été publié en français, je crois, en 1995, sous un titre comme Une aristocrate anglaise en Orient. J’étais pourtant sûr de l’avoir. Je ne l’ai pas retrouvé.