J’ai rencontré Cathie à la messe de l’abbaye de la Lucerne. Nous ne nous étions pas revus depuis l’épisode de son coq déplumé par La Harpe en juin dernier. Elle était accompagnée de deux cousines venues de Belgique et de Mme Coupart, la dernière fermière de Chausey que j’avais vue lors de la fête des quatre-vingt ans d’Etienne. La dame, elle, a passé les quatre-vingt dix... Bon pied, bon œil, toute de rose vêtue, avec un chapeau à voilette. Viens déjeuner avec nous, a insisté Cathie. Le repas dominical a été plutôt gai. Etienne était visiblement très content de me voir. J’avais attaché la chienne à un arbre. La pauvre. A quelques mètres d’elle passaient poules et coqs. Un vrai supplice de Tantale.