Maureen, Thibaud et les enfants sont repartis chez eux en Touraine comme j’étais encore à la gendarmerie à Granville. L’assurance, le garage, et tout cela un dimanche. Il en faut bien moins pour me déstabiliser : j’ai ruminé toute la journée. Et pas avancé dans le papier que je devais rendre au Monde sur la belle anthologie d’Alberto Manguel, Voyages imaginaires. Raphaëlle à qui j’avais envoyé un message (déconfit) hier m’avait heureusement accordé un délai. Ouf ! C’est Martine qui a emmené Amélie à la gare. Son train sera à Paris vers 22h00. Je n’aime pas quand elle arrive tard. Il n’y a plus d’autobus ou bien elle n’a pas la patience d’attendre. Elle rentre à pied à la maison. Vingt minutes de marche, chargée. La place de Catalogne, la rue Vercingétorix, l’avenue du Maine. Sinistre…