Terminé mon papier sur Au bonheur des jours (Histoires de femmes), le recueil de nouvelles de Joëlle Miquel. Des saynètes un rien trop convenues, au ton poussé à la dissonance, à ce presque faux de la plupart des dialogues des films de Truffaut ou de Rohmer dans les années 1970. Cela fait étrange. Irritant. Pas désagréable. Retour au Tournon pour un déjeuner avec Stéphanie. Je ne l’avais pas revue depuis son départ de Grasset et son nouveau poste d’éditrice chez Fayard. Avec elle, il n’y a pas de temps à rattrapper. Tout s’écrit au présent et au futur immédiat. Dieu que ça fait du bien. Je lui ai dit combien j’avais aimé 78 de Sébastien Rongier… Rendez-vous dans l’après-midi dans le XVe avec Benoît Guyon, mon généraliste que je vois peu, mais qui est mon « médecin référent ». J’ai des soucis avec la Sécurité sociale et il faut remplir plein de paperasses. Nous avons parlé de la rentrée littéraire, des journaux, de Churchill et du débarquement en Normandie. De retour à la maison, je me suis aperçu qu’il avait oublié de noter tout un tas de choses. Il va falloir recommencer.