Muriel qui me coupe les cheveux depuis presque dix ans maintenant (nous échangeons juste quelques politesses amicales de bonjour et d’au-revoir, pour le reste tout se passe dans la routine rassurante du « comme d’habitude ») a été, pour d’obscures raisons, mise à la porte du salon de coiffure de la rue de Sèvres où elle officiait. Elle a trouvé une autre place à un jet de pierre, rue Vaneau. Pas de vrai changement en ce qui me concerne, sinon un détail appréciable : à cette nouvelle adresse, il n’apparaît pas, semble-t-il, indispensable de faire beugler NRJ aux oreilles des clients. J’ai profité d’être dans le quartier pour aller chercher mes cartes de correspondance chez IDM, l’imprimerie de René et Elena Pol-Simon. Du temps où j’étais à Point de Vue, je les faisais pas mal travailler. Ils ne m’ont pas oublié. Je passe leur dire bonjour dès que je peux. On bavarde. Je leur donne des livres. Ils oublient de me facturer mes commandes. J’ai déjeuné avec Jean-Maurice au Tournon. Parlé de d’Arnaud Dudek, son auteur d’Alma qui sort en janvier un nouveau roman, Une plage au Pôle nord, dans la ligne tragi-comique, tendrement folle et narquoise (bien évidemment, il n’y est pas plus question de de plage que de Pôle nord…) des deux précédents : Rester sage (2012) et Les fuyants (2013). Tiens, pourquoi ne pas l’inviter à une des prochaines Rencontres à Carolles ? J’ai été faire un peu de courrier au Rostand. Retrouvé Pascale à la Perle pour un verre de fin d’année. Pas de bilan. Pas de résolutions. Surtout pas. Coup de fil de M. Broust : c’est bien le « boîtier papillon » de la Twingo qui est hors d’usage. Une pièce qui sert à l’alimentation du moteur. Ca va coûter cher, a-t-il prévenu…