Le jardin est envahi de feuilles mortes. J’ai passé un temps infini à les dégager. A les faire disparaître derrière les haies. Je ne vais pas tarder à devoir recommencer. Le saule Marsault et le frêne n’ont encore presque rien perdu. Dans les petites plates-bandes, côté chemin, mes semis de roses trémières ont levé. Il y en a une multitude. J’ai planté les trois Générale vicomtesse de Vibraye et le schizophragma que Jean-Pascal m’a rapportés de sa dernière virée chez ses pépinièristes de Bretagne. Il ne vient pas à Carolles cette semaine. Il s’est fait mal au dos. Mon Pauvre vieux, c’est l’âge, dit-il. J’ai l’impression d’entendre mon père. Et moi comment entend-il mes jérémiades? Nous devions aller ensemble chez un de ses amis qui se sépare de plusieurs pièces de sa collection d’histoire naturelle. Je lorgne particulièrement une carapace de tortue… Annick et Norbert sont venus partager notre déjeuner. Ils nous apportaient des figues de leur figuier étonnamment prolifique cette année. Eh oui, il en vient encore ! J’ai continué de travailler au jardin jusqu’au jour tombé. Préparé la pintade au choux pour le dîner. Nous attendons Claudine et Patrick ce soir.