C’est Dominique Fabre qui a remporté le prix Eugène Dabit. Rien à dire : Photos volées est un beau livre. Mais moi, je défendais plutôt, dans la dernière sélection, le Joseph de Marie-Hélène Lafon, cette histoire lente d’un ouvrier agricole dans une ferme isolée du Haut Cantal. Et la chronique simple et discrète de gens que l’on fait disparaître, et avec eux leur monde (notre monde) en entier. J’ai récupéré mon nouveau téléphone portable chez Ginkgo, le magasin d’informatique du boulevard Saint-Germain (il fallait transférer ce qui était sur l’ancien). Pris un verre avec Marguerite. Retrouvé Amélie pour dîner au Chinois de la rue Montfaucon. J’ai eu froid toute la journée.