Amélie est allée chercher Nathalie à la gare. Je l’ai emmenée faire une balade autour du village après le déjeuner. Nous avons poussé jusqu’au potager. Enfin ce qu’il en reste… La friche, à nouveau, a tout recouvert. Amélie, pendant ce temps-là, s’occupait d’installer la salle. Cette fois, cela se passait dans l’école. Le lieu parfait pour aborder la discussion sur le roman. En effet, le point de départ de La loi sauvage est une petite phrase brutale ( Votre fille, c’est une catastrophe !) qu’une institutrice lance un matin à une mère. De là tout dérape. Petit précis des humiliations au quotidien. Un jour, elles ne passent plus. Ne restent alors que la folie et la rage. Il y avait une cinquantaine de personnes, attentives, curieuses. Nathalie a signé pas mal de livres. Décidemment, ces « rencontres » démarrent bien. Le mois prochain, nous recevrons Laurence Tardieu, ensuite Denis Grozdanovitch, puis Marie-Hélène Lafon. Monique et Jean-Marie nous avaient fait la surprise de passer, à peine rentrés de Londres où ils étaient pour quelques jours de vacances avec leurs petits-fils. Du coup, ils sont venus dîner à la maison, avec Hélène, une amie de Nathalie qui vient de s’acheter un petit appartement à Granville et qui était venue l’écouter.