Les affaires reprennent. Raphaëlle m’a commandé « ferme » deux papiers. Le premier (c’était prévu) sur l’essai d’Alain Borer, De quel amour blessée. Le second sur les deux livres, posthumes, de Jean-Claude Pirotte sortis à la rentrée : son roman, Portrait craché et son dernier recueil de poèmes, Une île ici. Pirotte est mort, il y a cinq mois, à Namur, sa ville natale. Il paraît que ses cendres ont été dispersées. La lettre que j’avais envoyée à Sylvie Doizelet, sa compagne, m’est revenue. Je ne devais pas avoir la bonne adresse. Je n’ai pas eu le courage de chercher et de la renvoyer. Dîner à Saint-Cloud chez Marion et Jérôme. Mon Dieu que c’est loin… Eprouvant périple, en métro (bondé), en tramway (bondé), pour arrriver jusque chez eux. Antoine n’était pas encore couché, j’ai pu lui donner le petit éléphant bleu que j’avais trouvé pour lui aux Cousins d’Alice. Déposé un livre sur le lit de Gabrielle. Elle se trouve en ce moment à Willems, chez ses grands-parents. Jérôme avait aussi invité ses cousins : Edouard et sa femme Annaïck et Maximin venu sans Aude qui est, si j’ai bien compris, en vacances avec les enfants. Amélie était contente de les retrouver. D’échanger des nouvelles de famille. Soirée assez joyeuse. Légère. A parler de tout, de rien. A être simplement bien.