Marché à Carolles avec Jean-Pascal. Il est passé prendre un verre à la maison. Les essences rares de son jardin d’ombre se déssechent dans le trop beau temps. Il arrose comme il peut. Espère la pluie. Moi pas. Claire et Emmanuel arrivent demain à la maison pour quelques jours, à la suite de leur périple sur les plages du Débarquement. Un voyage prévu de longue date. Jusqu’ici, ils ont eu grand soleil. Il faut que ça dure. J’ai laissé mijoter un sauté de veau tout l’après-midi. Une recette très simple et parfumée. Choisir de préférence de la noix, coupée en gros cubes. Passer les morceaux dans le paprika et le cumin avant de les faire dorer à l’huile d’olive, dans la cocotte. Déglacer au vin blanc. Réserver. Dans un peu d’huile d’olive « neuve », faire revenir des oignons coupés fins, plusieurs gousses d’ail tranchées. Couvrir ensuite de quartiers des tomates bien mûres, pelées et épépinées. Remettre la viande. Saler, poivrer. Ajouter un demi citron confit (ou plus) coupé en dés, du thym frais émietté, une branche de basilic, un demi bouquet de coriandre, un peu de gingembre rapé, un piment (ou plus). Goûter l’assaisonnement. Rectifier. Baisser le feu. Oublier (en vérifiant quand même que ça n’attache pas). J’ai servi avec du riz mélangé à des copeaux de tomates confites. Saupoudré le plat de coriandre hachée. Amélie, que j’étais allé chercher au train de 20h00, a aimé...