Dîner avec Monique et Jean-Marie, Nathalie et Yves qu’on s’était promis d’inviter depuis longtemps. J’avais fait des canettes aux olives. Nous avons bu du château fombrauge 2006. Je n’étais pas mécontent. La discussion a tourné autour des municipales. Ce n’est plus un secret : Jean-Marie va se présenter aux prochaines élections. Du coup, nous y sommes allés chacun de notre cahier de doléances (la voirie, les déchets verts, les projets urbains et les affreux lampadaires…) Nous avons fait le tour du village, du cimetière à la salle des fêtes. Et parlé des commerces, de la poste qui va fermer. Nathalie et Yves ont raconté combien ils n’en pouvaient plus que la villa Eole, à deux pas de chez eux sur le route de la Croix Paquerey, fasse Noces et banquets tous les week-ends. La propriété, colonie de vacances de Mainvilliers, une commune d’Eure-et-Loir, est maintenant régulièrement louée pour des mariages. Viande saoûle et sono à fond jusqu’au petit matin. Nous en avons rajouté une couche. Car même quand il n’y a que les enfants, l’ambiance ne se calme pas vraiment. Le matin, les moniteurs les réveillent avec du rap qu’on entend de la plage et les sentiers sur la falaise vibrent certains après-midis d’été au rythme des « boums » qu’on leur organise. Pauvre Jean-Marie. Nous l’avons entraîné dans ses premiers pas de campagne. Je suis certain, mais alors certain, qu’il fera un très bon maire. Nous avons aussi tous beaucoup ri aussi toute cette soirée. Franchement. Gaiement. Nous en avions, je crois, bien besoin. Nous deux.