Nous nous sommes tous retrouvés au marché de Granville. Amélie était partie un peu plus tôt avec Norbert pour être à l’ouverture de Frésil. Des bulots, des langoustines, des étrilles. Et des homards... Des « zomars » comme continue de dire Victoria depuis qu’elle en a goûté ici pour la première fois en 2008. Nous avons apporté ses courses à Georgette. Elle attendait les enfants avec impatience. Sa voix était toute joyeuse. Comme elles ont changé ! Déjeuner au jardin. Dans l’après-midi, mon oncle René est arrivé à Carolles après quelques jours passés dans le Nord. Il a vu Georges, son frère, des neveux et nièces. Il fait sa petite tournée de la famille. Des cimetières aussi. J’ai été prendre un verre avec lui à l’auberge où il a sa chambre. Tout va très bien, dit-il. Il ne raconte pas grand chose de sa vie à Uzès où il s’est installé après la mort de ma tante en août 2003. Rien non plus sur Simone, la femme avec qui il vit à présent. Non, non, tout va bien. Amélie et les petites sont venues nous rejoindre. Avec les sous que Jérôme lui a donnés à Paris, Camille s’était acheté un sac en toile aux Carollaises. Sur fond d’un bleu un peu turquoise, une grosse pomme rouge (normande…) avec écrit « Un jour, j’irai à Carolles avec toi ».