Au réveil, les filles étaient juste un peu chiffonnées par le décalage horaire. Brigitte et Bruno, leurs grands-parents de Versailles sont venus les chercher pour une balade au parc Montsouris. On vous les ramène à midi, promis ! J’avais donné du pain sec pour les canards. La journée a passé comme un souffle. Jérôme nous a rejoint pour le déjeuner à La robe et le palais. Nous avons fait un tour en bateaux-mouches, bu une limonade place Dauphine avant qu’Amélie n’emmène Camille chercher Gabrielle, sa filleule, chez la nourrice. Moi, j’avais embarqué Victoria et Valentine, en bus, jusqu’à la Tour Eiffel. Drôle de faune là-bas, gravitant au milieu des touristes et des vendeurs à la sauvette. Mais les deux marchaient la tête en l’air. Ravies. Nous avons traversé le quai Branly pour faire un, deux, trois, quatre tours sur le grand manège des chevaux de bois. Chacun s’est retrouvé rue Marmontel, chez Marion et Jérôme, pour un dîner de croque-monsieurs et de salades. Avec Angel aussi, le parrain de Victoria qui ne voulait pas rater le passage de sa filleule à Paris. Soirée gaie et affectueuse. Gabrielle qui, pour une fois, ne se trouvait pas au centre de toutes les attentions, était un peu étonnée. Mais du haut de ses deux ans, elle a pris le parti d’en rire et comme le rire lui va bien, elle a récupéré tout son monde. Angel nous a raccompagnés dans le XIVe. Comme nous remontions avec lui à pied rue Daguerre, il a offert des glaces…