J’ai déjeuné avec Diane à l’Oenosteria. Déroulé son programme de rentrée chez Belfond. J’ai retenu le nouveau Jordi Soler, Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres, où il rend, semble-t-il, un drôle d’hommage à Artaud entre le Mexique, l’Irlande et Paris. Je l’avais rencontré il y a deux ans à Paris pour la sortie de La fête de l’ours qui mettait fin à sa trilogie familiale de la guerre d’Espagne (après Les exilés de la mémoire et La dernière heure du dernier jour …). Ce sera le premier roman « différent » traduit en français. J’ai hâte de le lire. Il y a aussi La liste de Freud d’un auteur macédonien qui explore un épisode assez troublant de la dernière année de l’inventeur de la psychanalyse. A voir. J’avais rendez-vous aussi avec Claire pour Buchet. J’ai fait du courrier au Sauvignon en l’attendant. Décidément, j’aime bien cet endroit. Claire m’a parlé du premier roman de Sophie Van der Linden, La fabrique du monde (il s’agit, dans la Chine de maintenant, de la révolte d’une toute jeune ouvrière de dix-sept ans qui, d’harassant travail en court sommeil, ne quitte jamais son usine). Ca m’a fait penser à La salamandre d’Alain Tanner. Qui sait ?