Au retour de la gare, j’ai trouvé un message de Florence. Javier Tomeo est mort samedi. On a besoin de 3000 signes pour ce soir. Tu serais partant ? Je m’y suis mis. J’ai parlé un moment au téléphone avec Denise Laroutis, sa traductrice, regardé les deux livres que j’avais de lui ici, La machine volante et La patrie des fourmis. Relu des notes. Attrapé quelques détails sur les circonstances de sa disparition. Le papier était fini dans l’après midi. Je suis allé porter à Georgette les crèmes aux œufs qu’Amélie avait fait pour elle hier. Les œufs ne viennent plus (hélas) de chez Marie-Thérèse. Au courrier de ce matin que je n’avais pas encore ouvert, j’avais une grande enveloppe de Mercedes. Elle était allée passer une semaine à Rhodes avec Esteban convalescent et m’avait ramassé là-bas une foule de plantes qu’elle avait enfermées pour moi dans les pages d’un cahier. Mais tout est arrivé moisi. J’ai retiré les moins atteintes et les ai mises à tremper dans de l’eau javellisée. Je les égoutterai demain et je les mettrai à sécher sous presse.