Nous sommes allés dîner samedi chez Monique et Jean-Marie. Je les avais croisés l’autre jour dans Carolles. Que deviens-tu ? On s’inquiétait. Tu ne tiens plus ton journal. C’est encore une fois vrai. Presque deux mois sans une ligne. Ce doit être ma quatrième ou cinquième longue lacune depuis que j’ai commencé à le rédiger en 2008. La dernière fois, c’était, je crois, en octobre. J’avais arrêté jusqu’en février. C’est toujours la même chose : je lâche sous le poids d’une lente fatigue et je tombe dans les jours sans pouvoir les retenir. S’il te plaît continue… Ils sont quelques-uns, comme ça, à me remettre dans la pente. Des gens que je connais bien. D’autres que je ne connais pas. Je reçois des petits mots, des encouragements. Perdre pied. Repartir. On y va, on y va…