Amélie me manque. Ca ne fait pourtant que deux jours que nous sommes séparés. Elle est à Lyon, j’ai le sentiment qu’elle se trouve au bout du monde. Nous nous sommes téléphoné au réveil ce matin. On s’est dit qu’on allait bien. Tu fais quoi avec Marie aujourd’hui ? – Nous allons déjeuner chez les Chatelard… C’est devenu une tradition. Depuis trois ans, chaque dimanche de Pâques, nous sommes invités chez Martine et Jean-Pascal. Agneau de lait de Pauillac et haricots tarbais. Et Jean-Pascal de sortir de beaux millésimes de bordeaux. Cette fois-ci, ce sera malheureusement sans moi. J’ai encore deux semaines de traitement et d’eau fraîche. Sur le chemin, nous avons retrouvé Annick et Norbert. On ne se quitte plus ! Lui disparaissait sous un énorme bouquet de mimosa. Je ne tenais pas la comparaison avec ma dizaine de jonquilles.