J’ai fini de débroussailler mon entretien. Relu le Nina Simone. Jeté les bases du papier. A la fin de la journée, j’en avais plus qu’assez. Comme j’ai abandonné mon bureau, trop petit, sauf pour faire un peu de courrier, je travaille sur la table de la cuisine. En face de moi, par la fenêtre, je ne vois que le mur aveugle de la cour où grimpe un pauvre lierre desséché. Quelque soit le temps, la lumière est toujours crépusculaire. Besoin de prendre l’air. J’ai dit à Amélie : Et pourquoi ne passerions-nous pas chez Marion et Jérôme ? En fait, j’avais envie de voir Gabrielle. J’ai filé acheter un petit livre d’enfant aux Cousins d’Alice et nous avons pris le bus jusqu’à la rue Marmontel. Embrassades. Elle cavale partout maintenant cette gamine. Baragouine un incessant sabir et rit de bon cœur.