Thierry Giffard est venu installer au plafond du couloir la grande corne de taureau achetée à la fin de l’été dernier à la brocante de l’Hôtel des falaises. Nous étions restés un bon moment à fouiller dans ce drôle de bric à brac. Amélie s’était ramené des serviettes brodées. Moi, en plus de mon trophée, j’avais trouvé un gros album photo à fermoir des dernières années du XIXe. Couverture en cuir avec des motifs Henri II. A l’intérieur, il se trouvait encore une dizaine de photographies sépia. Des portraits d’un autre âge que je n’ai pas eu le cœur de jeter. Qui sont ces gens ? Lorsque je fouille dans les clichés de famille, il y a déjà tellement d’inconnus… Norbert nous a embarqué dans sa remorque le tas de branchages de mon nettoyage d’hier. Il est arrivé avec, pour Amélie, un énorme bouquet de mimosa.