Nous nous sommes réveillés tard. Marché à Jullouville. N’allez pas à Granville demain avec ce carnaval !, a prévenu Georgette. Elle nous a dicté sa liste de courses. Un peu de poisson, des légumes pour faire du bouillon. En ce moment, je n’ai pas envie de grand chose. Déjeuné d’une belle tranche de faux-filet. J’ai travaillé l’après-midi au jardin. Derrière, les perce-neige sont sortis. Et deux jonquilles aussi ont fleuri près du frêne. Quand donc va passer l’élagueur ? J’ai ramassé les feuilles mortes collées à l’herbe, balayé la terrasse. Nettoyé la grande plate-bande aux narcisses. J’ai continué jusqu’au sombre, ce chien-loup, le moment où, disait ma mère, on ne distingue plus un fil noir d’un fil blanc. Nous avions invité Monique et Jean-Marie. J’avais cuisiné un « oursin granvillais », arrosé de vin blanc, au four, avec une fondue d’échalotes et de tomates. C’était bon, mais sans plus. J’étais un peu déçu. Bu pas mal de Domaine de Ségonzac, une première-côte-de-blaye 2008. Et bavardé... longtemps.