La fenêtre de la chambre d’hôtel donne sur la ville, ses remparts, ses clochers. Tout est pris dans le vert des arbres et des jardins. J’ai eu l’impression de revoir la première double page de Caroline en Europe, où la petite héroïne de Pierre Probst accompagnée de la turbulente ménagerie de ses amis (Youpi, Boum, Pouf, Noiraud, Bobbi…) débute son voyage justement par le Luxembourg. Je ne suis jamais venu ici. J’ai les yeux neufs. Amelie avait loué une voiture pour la journée. Nous nous sommes baladés le long de la Moselle. Visite d’une ferme de papillons à Grevenmacher, au milieu des vignes, déjeuner de friture dans une auberge au bord de la rivière. De l’autre côte, c’était l’Allemagne. Nous avons passé la frontière. Roulé jusqu’à Saarburg. Flâné dans le vieux centre. Bu une bière en terrasse. Il est des moments qu’on voudrait enfermer dans des écrins. Nous sommes rentrés à Luxembourg en touristes. Tu es bien ?