J’ai été dire au revoir à René, à Georgette. Ils vont déjeuner à Marcey, ce midi chez Josette et Jean-Claude. Je reverrai peut-être mon vieux parrain cet automne. Il a dans l’idée d’aller à Beauvais pour la Toussaint sur la tombe de ma tante Andrée. Tu m’accompagnerais ? Je suis rentré à la maison. J’ai fait mon bagage de retour. Fermé les volets. Je n’aurai pas travaillé de tous ces deux jours. A Paris, j’ai fait le trajet à pied jusqu’à la rue Danville. Le bus ne circulait pas à cause de la fête de la musique. Comme à chaque fois, ils installent un gigantesque podium place Denfert-Rochereau. Mieux vaut s’enfuir. J’ai embrassé Amélie. J’avais l’impression d’une tellement longue absence. Nous étions invités à dîner chez Laurence, avenue Gambetta. Elle voulait nous présenter Frédéric avec qui elle se commence une histoire. Il y avait là Anne et Patrice. Laurence était très jolie, très émue. Toute rose. J’ai pensé à la pudeur d’Aimée de Spens, dans le dernier chapitre du Chevalier des Touches.