J’ai rédigé, pour Le Monde, un tout petit papier sur L’arpenteur de Marie Rouanet. Je ne sais pas pourquoi j’avais traîné à lire ce livre. Je l’ai ouvert l’autre jour et je suis tombé sur : C’est cela être vivant, être alourdi de vécu au point de succomber. Il est quelquefois des phrases qui sont (et non pas qui semblent…) écrites pour vous. J’ai remonté les pages du roman. Un roman du labeur et des gestes rares. Des enfances tristes, du passé besogneux. Perles et couronnes. Un roman des souvenances et du temps trépassé... Nous avons pris le train du soir à Granville. Derniers manèges. La fête foraine remballe. Quand nous reviendrons tout sera nettoyé.