Nous avons ramené de Granville un petit bouquet pour Georgette. Acheté à une petite dame du marché couvert. Camélias, Hellébores, minuscules narcisses. Un vrai bouquet de cet entre-saison. Sur le chemin de la maison, nous nous sommes arrêtés chez Monique et Jean-Marie. Monique vient de se faire opérer de la gorge à Rennes la semaine dernière. Une intervention compliquée. Elle est fatiguée, encore un peu marquée, mais elle a bon moral. Elle bavarde, elle plaisante. Je l’admire. Mes soucis de santé, moi, m’ont jeté à bas. Il n’est pas une journée que ne me traverse, juste un instant, l’angoisse. Chez eux, il y avait Cécile et Jean-Claude. La conversation a glissé sur de tout petits riens. Nous n’avons même pas parlé politique municipale. Après le grand bazar des présidentielles, des législatives, nos élections carollaises vont arriver très vite. 2014, c’est à peine après-demain. Il est temps, à notre échelle, que ça change. Jean-Marie devrait se présenter. J’espère… Nous avons fait une longue promenade avec Martine, Agathe et Jean-Pascal jusqu’au port du Lude. Marée haute. J’ai eu l’impression que je n’étais pas venu là depuis une éternité. Et c’est sans doute assez vrai… Nous nous sommes retrouvés tous ensemble un peu plus tard à la maison. Annick et Norbert nous ont rejoint pour le dîner « d’inauguration » de notre nouvelle cuisine. Les travaux ne sont finis que depuis une dizaine de jours. Les peintures sont refaites. Thierry Giffard a fabriqué des meubles et un grand plan de travail en frêne où Franck a encastré un nouvel évier, de nouvelles plaques de cuisson. Il a posé un nouveau four, installé de nouvelles prises de courant, de nouveaux éclairages. Bref, tout est neuf et nous ne sommes pas peu fiers parce que tout cela est vraiment beau.