Après-midi pluvieuse. A peine un petit tour jusqu’à la Croix-Paquerey. J’ai préparé le thon. Enlevé la peau et l’arête centrale. Levé les filets, tranché des pavés épais. Gardé une partie de la chair pour hacher cru en tartare. Ail, oignon rouge, ciboulette, coriandre, piments. Amélie faisait mijoter un coulis de tomates. Menu spécial thon, donc, pour mon dîner d’anniversaire. Martine, Jean-Pascal et Agathe sont arrivés avec du condrieu, une belle terrine de canard (magrets frais, magrets fumés) que Jean-Pascal avait confectionné dans la semaine et deux énormes paquets. J’ai déballé mes cadeaux. Mon « cabinet de curiosités » s’enrichit. Amélie m’a offert un renard empaillé, la gueule emplumée de duvet de faisan. Martine et Jean-Pascal, un raton laveur perché sur une branche… Agathe, pour qui l’histoire naturelle est une grande cour de récréation (des variétés botaniques rares de son père, aux champignons des bois, aux mousses et aux fougères. Des petits mammifères aux oiseaux, aux insectes, aux orvets, aux crapauds, aux salamandres) applaudissait à tout rompre. Elle était ravie. Je l’étais aussi. Bon, le thon était sec, vraiment, mais j’avais débouché les bouteilles de château carbonnieux 2003 que Marcus nous avait laissées en août. Une merveille. Comment tu trouves ? Ca passe…