Promenade dans Grasse avec les filles. Traîné place aux Aires et dans les ruelles. Acheté des cartes postales. J’ai à peine commencé à les écrire. Il y en avait trop. Ou pas assez. L’indécision emporte tout en ce moment. Jusqu’aux plus minuscules des choses. Nous avons laissé couler la journée en attendant l’arrivée de Marion qui venait d’Annecy avec ses parents. La voiture a franchi le portail en fin d’après-midi. Comme Gabrielle a changé en si peu de temps… Claire et Emmanuel avaient préparé un dîner « des familles ». Magrets de canard et gratin dauphinois. Retrouvailles hachées. A trop parler plus personne ne s’entend. Dehors c’était bruine et brume à nouveau. Mauvais augure. Quelqu’un a dit : Ca risque bien de durer.