Attente interminable au service d’orthopédie (pardon, au pôle locomoteur) de Saint-Joseph. Nous avions rendez-vous à 9h00. La chirurgienne est arrivée vers 10h30. Pas moyen d’en vouloir à personne. On dira qu’elle devait avoir plein de problèmes importants à régler. De toute manière l’attente est la règle, dans les hôpitaux, au cabinet des spécialistes, dans les laboratoires, les centres d’examens. Quand on est mal, on n’a sûrement que cela à faire : attendre. Bien content qu’on vous soigne. On dit merci en repartant. Je trouve les « patients » d’une infinie douceur, d’une infinie patience, justement. Jamais un mot, une question, ou à peine, aux « soignants » qui tracent dans les couloirs, la poche de la blouse bouffie de stylos-bille, le stétoscope au cou (jeté sur l’épaule, c’est plus chic…), et toujours, affairés, le regard bien au loin ou au ras des godasses. Enfin, je ne vais pas me plaindre, elle est gentille, la chirurgienne, et l’infirmière aussi. Manquerait plus qu’elles mordent, m’a fait Amélie. Verdict de la consultation, je crois que ça s’arrange. Je reste sous antibiotiques pour encore un moment. Rendez-vous dans quinze jours. Et au moment de partir : Vous pouvez marcher maintenant ! Allez, c’est que ça s’arrange… Dans tout cela, nous avons raté notre train. Pas grave. Déjeuné à la Petite Bretagne et pris le suivant.