Amélie a mis au four les bars qu’elle avait acheté au marché de la place de la mairie. Nous avons fait la même moue, la même remarque. Ils sont bien ces poissons, mais ce n’est pas ça… En fait, la marée de Granville nous manque. Et la mer, et la maison, et le jardin. Tout se passe sans nous là-bas. Nous ne rentrons plus à Carolles que de loin en loin. Et nous ne sommes toujours pas complètement installés rue Danville. Frédéric est venu poser dans la cuisine une étagère, des tiroirs. Nous avons passé la soirée à les recouvrir de vernis. Il me faudrait aussi arranger une foule de bricoles. Faire de la peinture, de l’électricité, continuer les rangements. Mais c’est impossible. J’ai beau avoir du temps et l’esprit bien « libre » en ce moment (je n’arrive toujours pas à me concentrer…), sur un pied, je ne tiens pas debout.