Matinée à Granville. Restés un moment chez le restaurateur de tableaux de la rue des Juifs. Nous y avions porté, il y a déjà quelques mois, la petite toile fin XIXe qu’Amélie m’avait offert pour mon anniversaire en 2009. Une paysanne poussant ses oies dans un chemin creux. Il fallait rafraîchir la peinture, réparer les accrocs. Quel résultat ! Dégagée du brouillard de saleté, la scène est étonnament retrouvée. Nous avons choisi un encadrement. Il va falloir encore attendre. J’ai hâte de l’accrocher. Pris un verre à la maison avec Caroline, la fille de l’ancienne voisine de ma mère, Mme Pigeon. Nous ne nous étions pas revus depuis bien longtemps. Elle vit à Kiel, au nord de l’Allemagne. Promis de se retrouver cet été. Amélie redoutait une jungle au potager. Elle en est revenue avec quelques salades, du thym, du persil et... rassurée. Certes l’herbe a poussé haute dans les allées, mais les carrés ne sont pas trop envahis de cruau. Reste que nous n’avons presque rien planté. Et je ne suis pas prêt de pouvoir m’y mettre. Charlotte et Eric sont venus dîner. Palourdes farcies, homards grillés. C’est Eric qui s’est occupé de la cuisine. Nous nous sommes laissés faire.