Le coursier est venu embarquer les exemplaires d’hier de La fausse porte. Il en a rapporté d’autres encore. Silvana m’a appelé pour la sortie du 16 rue d’Avelghem en poche, chez J’ai lu. Elle va me faire parvenir une liste de presse. A moi de rajouter quelques noms si je veux. Les deux livres vont être en librairie le même jour, mercredi 4 mai. C’est bizarre. Je vis toutes ces étapes comme s’il s’agissait d’autre chose, de quelqu’un d’autre. Je me demande, en fait, quand tout cela sera vraiment vrai. Dominique est passé nous apporter une caisse de vins rosés. Douze bouteilles toutes différentes : coteaux du ventoux, côtes du rhône, de provence, du luberon, de duras. Pic saint loup, minervois, bergerac…. C’est que le printemps, dehors, a déjà des airs d’été. Je vais bientôt pouvoir m’en rendre compte. On m’a livré un fauteuil roulant dans l’après-midi. Dans Les bijoux de la Castafiore, le capitaine Haddock, la jambe dans le plâtre, supplie : Tintin, au nom du Ciel ! faites quelque chose pour moi !... Commandez-moi une de ces petites voitures pour invalides, que je puisse au moins sortir me promener. Sinon, je sens que je vais devenir complètement fou !...