Jean-Pascal était à Carolles pour le week-end, sans Martine, ni Agathe. Il continuait patiemment ses traductions d’ouvrages botaniques. Je lui ai demandé de passer à la maison nous renvoyer le courrier. Il nous a expédié un colis que nous devrions recevoir en début de semaine prochaine et nous a aussi envoyé des photos de notre plate-bande de narcisses. Ceux que nous ne verrons pas. Il a fait plus. Comme il était allé chercher nos clés chez Georgette, il l’a emmenée visiter son jardin et l’a raccompagnée avec un gros bouquet de camélias. Je l’ai eue au téléphone en fin de journée. Elle était aux anges. Nous avons eu un temps magnifique, m’a-t-elle dit. Ici, il se gâte. Il a même plu comme un début d’orage. Ca m’est un peu égal. Je reste entre mes quatre murs. Dolent. Amélie lit dans le canapé. Tout près.