Amélie a fait du feu. La maison avait du mal à se réchauffer. J’ai écrit ma chronique de février pour Next. Je n’y parle que de la nouvelle biographie de Lewis Carroll qui sort chez Arléa. Enfin nouvelle… Karoline Leach a publié In the Shadow of the Dreamchild à Londres il y a dix ans, mais le texte vient juste d’être traduit. Il remet les pendules à l’heure sur la personnalité de l’écrivain, notamment au sujet de cette vision tenace d’un Carroll pédophile, corseté dans l’Angleterre victorienne. J’aimerais rendre compte du livre un peu plus longuement, ailleurs. A Marianne, par exemple. Ca me donnerait l’occasion de reprendre contact avec Hugues Lebailly qui m’avait beaucoup aidé au moment de mon voyage, en 1998, sur les traces de Lewis Carroll, pour le centenaire de sa mort. Nous avons été rendre visite à Georgette qui, décidemment, ne va pas bien. Elle a été toute la semaine à étouffer. Le docteur Turck ne s’est pas déplacé. Il a dit qu’il laisserait une ordonnance à la pharmacie, puis il a oublié… Nous sommes revenus dans la soirée. Josette était là. Elle lui avait apporté des pommes au four. Je n’ai pas faim. J’ai appelé le médecin de Carolles, Mme Chevalier, qui est venue très vite. Elle a donné un traitement pour la soulager. Elle repassera. Je suis rassuré qu’elle puisse être enfin dans de bonnes mains.