Nous avons été payer le loyer du potager chez Mme et M. Lesoudier à Jullouville. Vous prendrez bien l’apéritif ? Bu un verre de Byhrr dans la maison gelée. Huit à dix degrés. Tout le monde gardait son manteau. On ne chauffe jamais. - Jamais ? Vous savez, on ne vient ici que le week-end... Après le déjeuner nous avons rejoint Josette et Jean-Claude chez Georgette. Nous apportions le champagne, eux les petits fours sucrés. Fanny était déjà passée avec ses filles, tôt dans la matinée. Elle avait laissé un bouquet de roses. Comme c’est curieux qu’on ne se retrouve pas ensemble. Georgette s’était un rien pomponnée pour l’occasion. Elle a quitté son canapé pour le fauteuil. Allez, on trinque ! Elle a trempé ses lèvres dans son verre, avalé à peine une bouchée de gâteau. Je suis fatiguée, fatiguée… Nous sommes rentrés à la maison. J’ai rédigé un brouillon d’argumentaire pour La Fausse Porte. Les valises. Le retour à Paris. Et les œufs à la coque de Marie-Thérèse sur un coin de table avant d’aller coucher. Tu es inquiet ? – Un peu.